Pose des gaines d'eau et d'électricité qui passerons sous la dalle

Comme nous n'aurons pas de chape sur la dalle béton nous somme obligé de passer certaines gaines sous cette dalle. C'est un exercice aussi périlleux que la pose des évacuations : à 1 ou 2 centimètres près on tombe dans un mur, une cloison, une porte... Plan précis indispensable.

Pose en cours

Sur les conseils d'un ami plombier nous avons choisi de faire la plomberie avec des tubes multicouches : couche intérieure en PER, une fine couche d'aluminium, puis une couche plastique en finition. Pour les passage dans les sol et les murs les tubes sont protégés par des gaines rouges (eau chaude) et bleu (eau froide). Il nous à fournis les tubes pour 1 euro le mètre.
Pour comparer PER : 0,8e/m (fourniseur pro) et cuivre 5e/m(brico depot)

Avantages des tubes multicouche

1. Economiques : Son prix est inférieur à celui des tuyauteries traditionnelles en cuivre. 2. Malléables : L'installation se réalise de manière rapide, facile et économique puisque les tuyaux multicouches ont d'enormes possibilités de courbure à froid. Il est possible de réaliser des courbures de 90º sans utiliser de coude. 3. Dilatation minimum : La dilatation longitudinale des tubes multicouches est pratiquement égale à celle des tubes de cuivre et ainsi on élimine les inconvénients traditionnels des tubes plastiques. 4. Utilisable pour les installations en apparent : Les tuyaux multicouches, grâce à leur couche d'aluminium conservent l'aspect esthetique des installations visibles en restant droit même après avoir été traversés par de l'eau à température élevée. Cela permet d'augmenter la distance nécessaire entre les agrafes ou les supports de fixation. 5. Il n'y a pas besoin de protection pour les tuyaux multicouches. Dans certaines installations il est possible de ne pas utiliser une gaine ou macaron comme protection puisque le tuyau multicouche n'est endommagé par aucun des matériaux utilisés dans la construction (plâtre, ciment, mortier, etc...) et par ses caractéristiques spéciales il peut se dilater sans avoir besoin de l'espace réservé par la gaine. 6. Barrière antioxygène. La couche d'aluminium agit comme une barrière antioxygène et contribue à retarder l'oxydation des éléments métalliques des installations de chauffage et réduit la corrosion et la formation de boue (contrairement au PER). 7. Résistance aux températures élevées. (95ºC de manière continue avec des pointes jusqu'à 110ºC). 8. Résistance aux hautes pressions. (12 Kg/cm2). 9. Longue vie. (jusqu'à 50 années en fonction des conditions d'utilisation). 10. Légèreté. (jusqu'à 7 fois plus légères que les tuyaux de cuivre).

1. Economiques : Son prix est inférieur à celui des tuyauteries traditionnelles en cuivre. 2. Malléables : L'installation se réalise de manière rapide, facile et économique puisque les tuyaux multicouches ont d'enormes possibilités de courbure à froid. Il est possible de réaliser des courbures de 90º sans utiliser de coude. 3. Dilatation minimum : La dilatation longitudinale des tubes multicouches est pratiquement égale à celle des tubes de cuivre et ainsi on élimine les inconvénients traditionnels des tubes plastiques.

4. Utilisable pour les installations en apparent : Les tuyaux multicouches, grâce à leur couche d'aluminium conservent l'aspect esthetique des installations visibles en restant droit même après avoir été traversés par de l'eau à température élevée. Cela permet d'augmenter la distance nécessaire entre les agrafes ou les supports de fixation. 5. Il n'y a pas besoin de protection pour les tuyaux multicouches. Dans certaines installations il est possible de ne pas utiliser une gaine ou macaron comme protection puisque le tuyau multicouche n'est endommagé par aucun des matériaux utilisés dans la construction (plâtre, ciment, mortier, etc...) et par ses caractéristiques spéciales il peut se dilater sans avoir besoin de l'espace réservé par la gaine. 6. Barrière antioxygène. La couche d'aluminium agit comme une barrière antioxygène et contribue à retarder l'oxydation des éléments métalliques des installations de chauffage et réduit la corrosion et la formation de boue (contrairement au PER). 7. Résistance aux températures élevées. (95ºC de manière continue avec des pointes jusqu'à 110ºC). 8. Résistance aux hautes pressions. (12 Kg/cm2). 9. Longue vie. (jusqu'à 50 années en fonction des conditions d'utilisation). 10. Légèreté. (jusqu'à 7 fois plus légères que les tuyaux de cuivre).

1. Economiques : Son prix est inférieur à celui des tuyauteries traditionnelles en cuivre.

2. Malléables : L'installation se réalise de manière rapide, facile et économique puisque les tuyaux multicouches ont d'enormes possibilités de courbure à froid. Il est possible de réaliser des courbures de 90º sans utiliser de coude.

3. Dilatation minimum : La dilatation longitudinale des tubes multicouches est pratiquement égale à celle des tubes de cuivre et ainsi on élimine les inconvénients traditionnels des tubes plastiques.

4. Utilisable pour les installations en apparent : Les tuyaux multicouches, grâce à leur couche d'aluminium conservent l'aspect esthetique des installations visibles en restant droit même après avoir été traversés par de l'eau à température élevée. Cela permet d'augmenter la distance nécessaire entre les agrafes ou les supports de fixation.

5. Il n'y a pas besoin de protection pour les tuyaux multicouches. Dans certaines installations il est possible de ne pas utiliser une gaine ou macaron comme protection puisque le tuyau multicouche n'est endommagé par aucun des matériaux utilisés dans la construction (plâtre, ciment, mortier, etc...) et par ses caractéristiques spéciales il peut se dilater sans avoir besoin de l'espace réservé par la gaine.

6. Barrière antioxygène. La couche d'aluminium agit comme une barrière antioxygène et contribue à retarder l'oxydation des éléments métalliques des installations de chauffage et réduit la corrosion et la formation de boue (contrairement au PER).

7. Résistance aux températures élevées. (95ºC de manière continue avec des pointes jusqu'à 110ºC).

8. Résistance aux hautes pressions. (12 Kg/cm2).

9. Longue vie. (jusqu'à 50 années en fonction des conditions d'utilisation).

10. Légèreté. (jusqu'à 7 fois plus légères que les tuyaux de cuivre).

Nous avons fait des tranchées dans le hérissons pour passer les gaines.

Surpris par une averse orageuse.

Les futures nourrices eau chaude et eau froide près de l'arrivée d'eau. La gaine grise protège un tube en cuivre recuit utilisé pour l'alimentation eau froide de l'évier de la cuisine. Nous avons préféré le cuivre pour l'eau que nous boirons. Cela à un prix : 50 euro les 10 m de 14/16 à Brico dépôt. Mettre du 12/14 aurait été plus simple, erreur de notre part.

Après 6 petits heures de travail à deux nous avons posé 5 alimentations en eau et 3 en électricité soit 10 tubes pour l'eau ( 50 m enterrés) et 6 gaines pour l'élec (environs 55 m enterrés).

Mesure de la prise de terre

J'ai mesuré la résistance de la prise de terre grâce à un contrôleur prêté par mon tuteur de stage (ce joujou coute 600 euro hors taxes !!!). Le résultat est très bon : 7 ohms. Le consuel tolère jusqu'à 100 ohms .
Bien content que le travail ai payé, surtout le fait d'avoir cassé les mottes de terre avant de reboucher...

le hérisson

Le hérisson a été fait.

Il sert de " barrière " contre les remontés d'humidité entre le sol naturel et la dalle.

Il y a environ 30cm de gravier à l'intérieur des longrines de 42 cm de haut. La dalle en béton armé reposera sur ce hérisson et arrivera à fleur des longrine, soit 12 cm d'épaisseur.

 
 

Ils étaient 3 pour le faire, un dans la mini-pelle qui amène le gravier et les deux autres avec les râteaux pour l'étaler.

Ils utilisent une pige pour vérifier le niveau donné par un laser rotatif ( ici -12cm par rapport au haut des longrines).

Les graviers sont directement poser sur la terre.

Nous aurions voulu que la première couche soit faite avec des cailloux plus gros et de la même taille (meilleure coupure capillaire) mais la carrière à livrer ça : des graviers du lit de la Drôme peut être même pas tamisés mais simplement triés par la force du courant de la rivière. Les plus gros font environs 8 cm et il y a toutes les fractions plus fines jusqu'à quelques millimètres ...raté!

les coffrage sont destinés à avoir une dalle plus épaisse sous les poteaux de l'ossature bois (environs 22 cm au lieu de 12.

 

Le tuyau noir, c'est notre arrivée d'eau. À sa gauche l'emplacement du futur pilier en béton armé destiné à supporter la charge du poêle de masse. Il dispose de fouilles propres (voir post " les fouilles ").

Le maçon a prolongé la tranchée depuis la logette EDF pour nous relier au réseau telecom.

La prise de terre

N'ayant pas eu le temps de passer la cablette de terre à fond de fouille j'ai enterré une longueur de 15 mètre le long du mur nord, dans une tranchée de 30 cm de profondeur par rapport au niveau de terrassement, lui même à environs 20 à 25 cm sous le niveau naturel. Soit une profondeur de 50 cm après remise en état du terrain. 1 m aurait été préférable mais bon.... Pour compenser j 'ai cassé le mottes pour combler avec de la terre fine pour un meilleur contact  (c'est ce qui a été le plus long...). Et il y a en plus un piquet de terre de 1,5 m enfoncé sur toute ça hauteur. Vu les qualités du sol j'espère avoir une valeur de 10 à 20 ohms (il faut moins de 100 ohms pour être dans la norme NFC 15-100).

J'ai  mis un bout de gaine ICTA de 20 mm de diamètre en protection mécanique pour la traversé de la longrine. Le maçon avait laissé une réservation de 50 à cet effet.

Le tout a pris environ 3h de travail.

La cablette de terre est en cuivre nu de 25 mm carrés de section. Payée 6 euro le mètre soit 90 euro les 15 mètres. Les cours du cuivre ont flambés ces derniers mois !! Le piquet de terre coute quelques euro.

La prise de terre est indispensable et obligatoire selon la norme NCF 15-100 qui régis les installations électriques neuves.

La conformité de l'installation est vérifiée lors de la visite du consuel, si visite il y à. Il ne se déplace pas forcément si le rapport d'installation est signé par un électricien professionnel reconnu.

Quoi qu'il en soit l'attestation de conformité délivré par le consuel est indispensable pour obtenir le branchement au réseau EDF. Ce point n'est donc pas à prendre à la légère. Il est fréquent que des auto constructeurs fassent appel à un vrai électricien pour reprendre leur installation afin de la mettre aux normes suite à un rapport consuel défavorable. La facture est vite salée...

Pour ma part je passe mon CAP pro élec au mois de mai, d'où ce long développement...

Les évacuations et l'isolation de la dalle

L'isolation a été faite par l'intérieur. Ce n'est peut être pas le choix le plus judicieux. Je pense que pour faire une bonne isolation par l'extérieur il faudrait logiquement isoler les fouilles. Seulement voilà, c'est plus compliqué et plus cher.

Isoler par l'intérieur de cette manière coupe le pont thermique entre la dalle et les longrines, c'est déjà ça.Par contre je sais pas si ça survivra à un an de chantier!

Une bonne journée de travail à 3 personnes aura été nécessaire pour installer les évacuations et l'isolant. Tout est bancale, espérons qu'on arrivera à rattraper après (surtout celle qui doit monter droite à l'étage!). On ne dirait pas comme ça mais les coudes (et autre liaisons) n'étant pas à 90° mais à 87° c'est très dur d'avoir une sortie d'aplomb. Il est sûre qu'un professionnel aurait fait mieux ou alors il n'est vraiment pas exigeant!

 

Les plaques de polystyrène ont un lambda de 0,042 et les panneaux de liège 0,04. Donc le liège est un tout petit peu meilleurs.

Le polystyrène est a 7,5e le mètre carre (total 180e) et le liège à 16,5 (total 400e)...

Ben...nous avons fait une concession la dessus en se disant que si on devait en faire une c'est bien sur la dalle qui n'est pas en éco matériau  non plus. Heureusement nous vivrons en haut. Mais j'admet j'ai un peu honte!

Cela représente au final une différence d'environ 250e.

Les longrines

La longrines est, pour simplifier, un muret ( ici de 40 cm de haut) qui repose sur les fouilles. Elle pourrait être en moellons. Du coup ce périmètre forme un creux dans lequel il y aura le hérisson et la dalle.

Première étape : mise en place des banches.

Au premier plan les trois trous pour les fouilles des poteaux de la terrasse. Une première livraison de gravier pour le hérisson a était disposé à l'intérieur.

Deuxième étape : coulage du beton (non illustré).

Troisième étape : décoffrage. Les longrines sont faites.On les recouvre de bitume coté exterieur.

Les fouilles

Les fouilles de la maison sont terminées. Elles font 70 cm de profondeur et sont remplies de béton non armé.
Elles font donc le périmètre de la maison et de la cave (ça on l'avait pas prévu par contre....surpriiiiiiiiiise...et voila le pont thermique!)

En haut à droite les gaines d'alimentation en eau, électricité et des télécom passent sous le béton et ressortent à l'intérieur de la maison. Elles arrivent par une tranchée d'une dizaine de mètres qui part de la logette électrique et du point de raccordement au réseau d'eau. Pour les télécom il faudra poursuivre sur quelque mètres jusqu'au poteau (la longueur est en attente).
Il y a deux gaines vertes pour les télécom : 1 pour la ligne téléphone, 1 en  réservation pour la fibre optique.
Le tuyau d'eau vient jusqu'au premier plan mais la nourrisse sera environs 2 m à droite du pilier du poêle.

Au milieu de la photo il y a une fondation spécifique pour ce pilier de soutènement du futur poêle de masse (pilier 30x30 cm soutenant une dalle aérienne 120x120 cm). Le poêle sera un milieu de l'espace vie, à l'étage.

En bas à droite les fouilles délimitent le rectangle de la future cave. Nous ferons ici une dalle terre de 25 cm sur un hérisson de 25 cm.

Ailleurs il y aura un hérisson de 38 cm + une dalle béton de 12 cm, mais avant cela le maçon coulera la longrine (20cm de large sur 50 de haut).